En séjour dans la ville de Kinshasa capitale de la République démocratique du Congo Me Élie Vahumawa indique qu’il s’est rendu à Kinshasa pour s’enquérir de la situation à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) particulièrement celle de Beni, Maître Élie Vahumawa compte rencontrer les députés nationaux du Nord-Kivu;
« Je sui à Kinshasa comme citoyen libre et électeur qui souhaite avoir des explications claires sur ce que font exactement nos élus, dans le cadre de la restauration de la paix à Beni et ailleurs. En effet, Beni Ville a élu ses Députés et ceux-ci nous sont redevables » a-t-il expliqué Maître Élie Vahumawa au micro de votre média en ligne.
À lui d’ajouter; « Je vais aussi à l’occasion leur parler (Députés) de ce que j’ai comme idées contributives dans le cadre de la restauration de la paix chez nous, mais surtout partager avec eux de la nécessité de voir Béni être déclaré Zone sinistrée. » . A-t-il indiqué dans une interview accordée à la plumeducongo.net, celui-ci souhaite apporter sa part pour contribuer au retour de la paix dans la région de Beni, une partie du pays longtemps meurtrie par des guerres.
Me Élie Vahumawa dit avocat du peuple, compte également rencontrer les élus de la contrée pour savoir sur leur implication sur le rétablissement de la paix à l’Est, ce citoyen ordinaire trouve inacceptable, la continuité des massacres des paisibles citoyens à Beni pourtant une région située dans une province sous état de siège, il y a plus d’une année, il souhaite également partager avec les élus du Nord-Kivu sur la nécessité de voir la région de Beni être déclaré zone sinistrée.
Pour rappel l’état de siège avait été décrété par Félix Tshisekedi le 6 mai 2021 au Nord-Kivu et en Ituri, pour endiguer l’insécurité récurrente dans ces deux provinces.
Ce régime d’exception a été plusieurs fois prorogée par le Parlement, mais, devant la persistance des atrocités sur le terrain, l’opinion nationale est divisée. Il y a d’un côté ceux qui appellent à la levée pure et simple de l’état de siège, et de l’autre, ceux qui militent pour son maintien malgré son bilan mitigé.
Josué Mutanava