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Après une attaque meurtrière à Oïcha chef du territoire de Beni, dans la nuit de lundi à mardi 24 octobre 2023, où plus de 26 civils ont été massacrés sans un moindre secours, les combattants de l’ADF signent une autre attaque à Kasindi-Lubiriha, une cité située à la frontière entre la République Démocratique du Congo et l’Ouganda la soirée de vendredi 27 octobre 2023 donc en l’espace de 3 jours seulement.

D’après notre source sur place, c’est aux environs de 20 heures que ces combattants de l’ADF ont lancé un assaut sur le quartier Congo ya Sika situé à côté du Parc national de Virunga. Au cours de cette attaque, ces terroristes ont d’abord incendié trois véhicules dont un camion porte-char, un camion remorque poid lourd et une jeep land cruiser de la société TMK, avant de tuer 2 civils, dont l’un des chauffeurs de ces camions stationnés au parking public de Kasindi, 2 militaires de l’UPDF sont tombés sur le champ d’honneur lors de l’accrochage avec ces terroristes de l’ADF, qui ont abandonné aussi l’un de leurs neutralisé par les forces de la coalition (FARDC-UPDF). D’autres chauffeurs qui ont l’habitude de passer nuit dans leurs véhicules se sont échappés de justesse de griffes de ces émeutiers qui tuent sans pitié.

Celle-ci est la énième attaque dans ce quartier de cette partie du territoire de Beni, l’autre attaque meurtrière était celle à la bombe dans une église de la place qui avait causé un énorme dégâts humain et matériel, c’était toujours pendant cette période de l’état de siège et de la mutualisation des forces armées FARDC-UPDF.

Signalons que, les ADF coincés dans la brousse par le feu des FARDC-UPDF selon le porte-parole des opérations Sokola 1, multiplient des attaques meurtrières dans des grandes agglomérations, à l’espace de moins d’un mois, outre des embuscades sur la route Eringeti-Kainama, ces émeutiers, ont opéré tour à tour à Mamove, à Oïcha et à Kasindi toujours en territoire de Beni. L’armée qui tarde à lancer une véritable opération de traque de ces terroristes, se limite à condamner, entre-temps, sont des vies humaines qui périssent. Cette situation alarmante joue négativement au mariage civilo-militaire dans la zone. À Oïcha par exemple, les populations en colère s’étaient prises au véhicules humanitaires qui transportaient de l’aide destinée aux déplacés de guerre la matinée du lendemain de massacre. La société civile, avait directement appelé à deux journées de deuil afin de procéder à l’enterrement digne des victimes de cette barbarie des ADF.

Précisons que, cela fait 9 ans jours pour jours depuis que, les ADF tuent, pillent, violent dans la région de Beni, malgré toutes les dispositions sécuritaires mises sur place.

Rédaction