Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, les jeunes de la province du Nord Kivu ont été appelés ce samedi 25 février 2023 courant, à se mobiliser pour défendre la nature. Mais aussi à s’engager dans la lutte contre la pollution plastique et pour la protection de la biodiversité du Parc national des Virunga.

Cet appel des acteurs environnementaux a été lancé lors d’un échange organisée à Goma, à l’intention particulière des étudiants de l’Institut Supérieur de Tourisme des grands-lacs (ISTOU). Tout a commencé par une réflexion sur la promotion des énergies renouvelables avec les acteurs environnementaux, dans le but de sensibiliser la population sur les effets néfastes du changement climatique et la lutte contre les emballages plastiques.
Cette réflexion a eu pour chute, un jeu de question et réponse entre participant et intervenant autour de cette thématique visant à accorder « Protégeons notre terre et nos forêts car notre vie en dépend ». Sur place, Aline Mukovi assistante à l’Institut Supérieur de Tourisme Istou et activiste environnementale basé à Goma au Nord-Kivu, a précisé que cette journée constitue une interpellation de tous pour des actions en faveur de la nature.

« La solution ne doit pas venir des autres. Nous devons nous-mêmes commencé. Et donc, la particularité est ce que c’est un appel à la conscience et une invitation à des gestes qui peuvent nous sauver tous. Prendre de plus en plus conscience, de la santé de la nature, et répondre par des gestes », a-t-il indiqué.
Présent également à cette activité, le chef de section de l’Institut supérieur de tourisme istou , le chef de travaux Ferdinand Mapendo, a attiré l’attention de l’humanité toute entière à partir de Goma, sur les risques et autres facteurs qui détruisent la nature. « Il faut donner à la nature ce que nous lui devons. Sinon, si nous prenons tout, la nature va se retourner contre nous. Donc, nous devons protéger notre nature, en vivant en harmonie avec elle. Même si nous voulons le développement, mais il doit être durable. On ne doit pas tout détruire », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter :
« Le changement que nous avons ces derniers temps c’est lié à nos activités, nous les hommes. Le fait que nous polluons l’air, nous polluons la terre, nous polluons le sous-sol, nous polluons l’eau et nous commençons à vivre difficilement. Ce dérèglement de la nature c’est parce que nos activités humaines n’ont pas été en harmonie avec elle. Nous invitons la population du Nord-Kivu à respecter les lois de la nature. Là c’est le bon sens ».

Pour Justin Mutabesha activiste environnementaliste présent aussi dans l’activité a soutenu que ces heures de réflexion ont été pour les participants , une interpellation car tout le monde est appelé à agir de manière responsable contre les impacts négatifs sur le plan environnemental , réduire l’utilisation et la consommation abusive des ressources naturelles, et contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Pour ce haut responsable, conduire une voiture participe à la dégradation de l’air et de l’environnement , c’est pourquoi les cyclistes et les patineurs ont été conviés à cette activité car, ils utilisent les moyens de déplacement non polluants pour l’environnement. Ainsi, il a profité de l’occasion de cette journée pour interdire l’utilisation des emballages à plastiques dans tous les marchés de la province du Nord-Kivu. Soulignons ici que la RDC possède de grandes ressources naturelles, une grande biodiversité, de vastes étendues de végétation et des ressources hydriques conséquentes. Malgré ces conditions favorables, le pays subit certaines actions humaines néfastes pour l’environnement, comme la déforestation, le braconnage, la pollution des cours d’eau et l’insalubrité.
Josué Mutanava à Goma