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Le journaliste photographe Blaise Irenge de l’agence Congolaise de Presse est menacé de mort par des inconnus depuis certain moment. Ce journaliste serait en train de recevoir des messages de menaces à Goma, une ville sous occupation des rebelles du mouvement du 23 mars (M23) situé au Nord-Kivu dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

« Depuis l’occupation de la ville de Goma, je ne cesse d’enregistrer des menaces sérieuse, je obligé de vivre en clandestinité afin de me mettre à l’abri. J’alerte les organisations de droits des journalistes pour ma protection, sinon je crains pour ma vie » a indiqué M. Blaise Irenge journaliste de l’ACP lors d’un entretien téléphonique avec la plumeducongo.net ce lundi 24 février 2025

Les menaces pesant sur les journalistes, en particulier dans des zones de conflit comme celle occupée par le mouvement rebelle M23, soulèvent des inquiétudes quant à la sécurité des reporteurs et à la liberté de la presse.

Dans des contextes comme celui-ci, il est essentiel que les organisations de défense des droits de l’homme et les instances internationales prennent des mesures pour protéger les journalistes et faire pression sur les autorités locales afin de garantir non seulement la liberté de la presse, mais également la sécurité des journalistes.

Les menace de mort contre le journaliste photographe Blaise Irenge de l’Agence Congolaise de Presse (ACP), suscité une vive inquiétude parmi les professionnels des médias et les défenseurs des droits de l’homme car ce n’est pas une première fois que ce journaliste soit menacé par des inconnus.

« On dirait nous sommes devenus la cible de certains hommes armés dans la ville, nous journalistes, je ne comprends rien » s’est-il exclamé, avant d’ajouter que sa vie est en danger car même dans sa cachette, rien ne rassure.

Soulignant les risques accrus auxquels sont confrontés les journalistes dans des contextes de conflit et d’instabilité, particulièrement dans l’est de la République Démocratique du Congo, où les tensions continuent de sévir. Plusieurs journalistes ont décidé de fuir la ville de Goma afin de se mettre à l’abri.

Les autorités et les organisations de protection du journalistes ont souvent condamné de tels actes, appelant à une enquête rigoureuse et traduire en justice les personnes qui commettent ces actes. Les menaces contre des journalistes ne sont pas seulement un acte directe pour la personne concernée, mais aussi un effet dissuasif sur la liberté d’expression et la capacité des médias à fonctionner librement.

Il est essentiel que la communauté internationale, ainsi que les organisations locales et internationales, réagissent de manière proactive afin de garantir la sécurité des journalistes et de créer un environnement où la liberté de la presse est respectée malgré la rébellion.

Rédaction