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Quelques jours après la tuerie de plus de cinquante (50) personnes majoritairement membres de la secte religieuse Uwezo wa Neno wazalendo en ville de Goma, les voix s’élèvent pour demander justice. Parmi elles, celle de l’acteur politique Serges Matungulu, ce membre de l’union sacrée pour la Nation, une plate-forme électorale derrière la vision du Président de la République se dit être choqué de cet acte atroce signé par une unité spéciale de la garde républicaine (GR) à l’endroit des personnes non armées.

Serges Matungulu qui n’arrive pas à contenir sa colère, demande au Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à révoquer le Gouverneur militaire Constant Ndima qui serait pointé du doigt accusateur comme donneur principal de l’ordre qui s’était soldé à un carnage en pleine ville de Goma.

Serges Matungulu: « La révocation du Gouverneur militaire Constant Ndima pour qu’il donne le vrai mobile du carnage effectué sous ses ordres dans la ville de Goma, s’avère indispensable, et cela pourrait tant soit peu soulager les familles éprouvées » souligne-t-il.

D’après lui, cette situation vient rompre la confiance entre les militaires et les civils, ce n’est pas bon dans une zone en proie à l’insécurité grandissante.

Serges Matungulu: « Alors que le mariage civilo-militaire se portait déjà très bien en province, une situation encourageante qui propulsait déjà les acquis du retour de la paix durable sous l’impulsion du Chef de l’État, le Gouverneur militaire s’est décidé autrement en intimant l’ordre d’étouffer violemment des manifestations annoncées pacifiques, dont celle des membres de la secte religieuse Uwezo wa Neno wazalendo » poursuit-il.

Cet acteur politique de l’union sacrée qui réagit en esprit libre, pense qu’il avait moyen, en tout cas de contenir ces personnes sans mort d’homme, une raison de plus pour lui d’insister sur sa recommandation de révoquer le Gouverneur militaire qui a mal jouer son rôle du représentant du Chef de l’État en province en ordonnant ses hommes déployés sur terrain de tirer sur des civils non armés.

Soulignons qu’une délégation interministérielle sejourne à Goma depuis la soirée de samedi 02 septembre 2023, accompagnée de l’auditeur général des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) pour des premières enquêtes, les membres de cette délégation dont le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur et celui de la défense, ont été sur le lieu de crime ce dimanche 03 septembre pour s’imprégner de ce qui s’était passé ce jour là, un certain le 30 août dernier.

Rédaction