Alors qu’ils venaient d’annoncer la reprise des manifestations populaires anti-monusco en ville de Goma pour ce jeudi et vendredi 26 août, les membres des groupes de pression et mouvements citoyens ne s’accordent pas sur la façon de procéder à ces manifestations.
Les uns tiennent à une marche pacifique ou non, pour exiger le départ immédiat de la Monusco et appellent à une journée morte, tandis que les autres comptent passer de porte à porte, boutique par boutique, et/ou magasin par magasin, pour faire signer la pétition sur le départ de la monusco et la fin de l’état de siège décrété il y a plus d’un an sans aucun résultat.
Cette cacophonie sème confusion, pour quelques habitants qui voulaient aussi se manifester avec ces organisations, « c’est décourageant ce désordre dans l’organisation de ces manifestations » d’autres crient à la corruption d’un camp par certaines autorités pour faire capoter ladite organisation, « c’est de l’ imbroglio » ajoutent-ils.
Entre-temps le Maire policier de Goma interdit toute manifestation sur la place publique ce jeudi et vendredi, et appelle la population à vaquer librement à ses occupations quotidiennes.
Dans un communiqué officiel dont nous avons reçu une copie, l’autorité urbaine de l’état de siège rappelle que le Gouverneur militaire a déjà interdit toutes les manifestations sur la voie publique jusqu’à nouvel ordre, « tous celui qui osera manifester va subir la rigueur des forces de l’ordre » souligne-t-il.
Précisons que les journées de jeudi et vendredi risquent d’être longue en ville de Goma selon la température de l’après midi de ce mercredi 24 août. Qui vivra verra dit-on.
Rédaction