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À travers un communiqué publié ce mardi 06 décembre, soit quelques heures après la fin de la 3ème session des assises tenu à Nairobi entre les groupes armés et le gouvernement congolais sous la médiation du facilitateur de la communauté de l’Afrique de l’Est, le M23 a déclaré qu’il est prêt à amorcer le processus de désengagement et à se retirer des zones conquises.

En outre, il souhaite avoir une réunion avec la Force régionale d’Afrique de l’Est afin de discuter sur les modalités de mise en œuvre.

Le M23 s’est dit, mardi 6 décembre, prêt à entamer le désengagement et le retrait de ses positions actuelles, même s’il n’était pas représenté au mini-sommet de Luanda.

Dans un communique, cette  rébellion a promis « d’apporter son soutien aux efforts régionaux visant à instaurer une paix durable en RDC ».
Ce mouvement rebelle demande également de rencontrer le facilitateur de l’EAC pour des discussions, indique le même communiqué.

Mais aussi, le M23 réitère sa demande de rencontrer le médiateur et le facilitateur à l’extérieur pour discuter du sujet de ses préoccupations et réitère également sa disponibilité au dialogue direct avec le gouvernement de la RDC.

Il sied de rappeler que cela fait plusieurs jours que les rebelles du M23 occupent plusieurs localités de la République Démocratique du Congo dont le territoire de Rutshuru.

Le M23 (« Mouvement du 23 mars »), soutenu par le Rwanda selon la diplomatie américaine et des experts de l’ONU, demande dans son communiqué une rencontre avec la force de l’EAC et le « mécanisme ad-hoc de vérification », pour discuter des modalités d’un retrait.

Le M23, ancienne rébellion tutsi vaincue en 2013 qui a repris les armes en fin d’année dernière, réitère aussi sa demande de « dialogue direct » avec le gouvernement congolais.
Kinshasa refuse de discuter avec ce mouvement, qu’il qualifie de « terroriste », tant qu’il ne s’est pas retiré de ses positions.

Josué Mutanava