La societe civile du Sud-Kivu a organisé, ce mercredi 2 novembre, une grande marche pacifique dans les rues de Bukavu pour soutenir les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui combattent les rebelles du M23 dans la province voisine du Nord-Kivu.
Dans toutes les communes (Bagira, Ibanda ou encore Kadutu, une timidité s’est observée de la part des vendeurs et vendeuses qui n’ont pas ouvert leurs boutiques et magasins comme d’habitude.
Au grand marché de Kadutu, les tenanciers des dépôts et magasins ont observé l’évolution de la situation devant leurs portails, il en est de même pour les écoles, où les enseignants ont renvoyé les élèves à la Maison, même écho pour les services bancaires. Des banques et coopératives n’ont pas fonctionné.
La manifestation est partie de la Place Mgr Munzihirhwa au centre ville à Nyawera en direction du gouvernorat où plusieurs personnes sont venues de tous le coins de la ville prennent part.
Cette manifestation a connu la participation des travailleurs, des étudiants, des enseignants et des commerçants.
Les organisations de la société civile ont appelé à « la mobilisation générale pour surtout manifester l’attachement et le soutien indéfectible de la population aux FARDC, seules en première ligne de défense de l’intégrité territoriale ».
Elles ont également voulu par cette marche « dire non à la énième guerre d’agression dont la RDC est victime au Nord Kivu et réclamer la fermeture immédiate de toutes les frontières terrestres avec les pays voisins considérés comme agresseurs ».
Toutes les activités économiques n’ont pas fonctionné l’avant midi de ce mercredi à Bukavu. Les écoles et les universités sont restées fermées.
La police a encadré les manifestants partis de plusieurs axes de la ville de Bukavu pour chuter au cabinet du gouverneur de province où ils ont déposé un mémorandum.
Le vice-gouverneur du Sud-Kivu, Marcel Malago qui a reçu le mémorandum des manifestants, a félicité les organisateurs et leur a demandé de toujours manifester dans la non-violence.
Josué Mutanava