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Les résultats de l’autopsie ayant conduit à la mort brutale du lieutenant général Tshinkobo Mulamba Ghislain, ancien commandant de la 34e région militaire basée au Nord-Kivu, décédé la matinée du mardi 16 août 2022 en ville de Goma.

À l’issue d’une autopsie dont les résultats ont été rendus publics le 10 septembre dernier, le docteur Alumeti Munyalu Désiré, médecin légiste et directeur du centre de médecine légale à l’Université officielle de Bukavu, dit avoir noté des lésions qui témoignent que le feu général de brigade a été empoissonné.

Et, au regard de ces résultats, la Cour militaire du Nord-Kivu a été saisie par la 34e région militaire qui accuse l’un de ses officiers d’avoir commandité la mort du général Tshinkobo Ghislain.

Dans une lettre adressée à l’auditeur militaire supérieur près la Cour militaire du Nord-Kivu, le colonel Bitongano Jeannot cite nommément le colonel Kahombo Rambo Augustin, chef du bataillon du quartier général de la 34e région militaire.Le général Tshinkobo Mulamba Ghislain est décédé moins d’un an et demi seulement après son arrivée à la tête de la 34e région militaire.

Installé le jeudi 10 juin 2021 en remplacement du général Dieudonné Kapinga Mwanza, le feu général de brigade avait pris ses fonctions dans un contexte particulier, un mois seulement après l’instauration de l’état de siège, cette mesure exceptionnelle mise en place par le président Tshisekedi pour restaurer la paix au Nord-Kivu et dans l’Ituri.

Une cérémonie de derniers hommages en mémoire de l’illustre disparu avait été organisé en date du 24 août devant l’esplanade du stade de l’unité avant son inhumation à kinshasa..

Josué Mutanava