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Comme vous le savez peut-être, c’est ce 15 septembre qu’il aura rentrée parlementaire à l’assemblée nationale, malgré budgétaire, plusieurs questions attendent aussicette session parlementaire de ce mois de septembre, dont la question de l’insécurité à l’Est.

Déjà à la veille de cette rentrée, plusieurs voix se lèvent, notamment celles qui exigent la levée de l’état de siège par les députés nationaux par le vote, c’est le cas de monsieur Yvan Simweray analyste de la région et acteur politique du Nord-Kivu.

Pour lui, « Ce 15 septembre 2022 nous n’attendons pas autre chose que la levée pure et simple de l’état de siège ainsi que le retour à l’ordre constitutionnel au Nord-Kivu »

À lui de poursuivre; « En 2013 lorsque le M23 était défait, nous n’étions pas sous état de siège. »

Yvan Simweray rappelle que, le jeu démocratique avait facilité en grande partie cette désillusion du M23

« Nous croyons à la bonne foi du Chef de l’État dans cette quête de la sécurité et de la paix » souligne-t-il.

« Nous faisons toujours confiance aux FARDC, et nous n’avons pas perdu confiance aux institutions provinciales démocratiquement installées et surtout à la gouvernance de l’honorable Carly Nzanzu Kasivita, Gouverneur élu du Nord Kivu » renchéri cet analyste et acteur politique du Nord-Kivu qui appelle les députés nationaux à conscience et avoir pitié de la population des provinces sous état de siège qui paie le lourd tribu de cette mesure exceptionnelle qui traîne à ramener la paix depuis plus d’une année maintenant.

« À presqu’une année des élections générales, il est temps de remettre les institutions provinciales en activité pour faciliter le jeu démocratique.
Pendant cette plénière de Septembre 2022, l’Assemblée nationale doit levée l’état de siège, allouer un budget spécial à La Défense, doter les FARDC de tous les moyens possibles afin de faciliter la bonne démarche de la Province du Nord Kivu ainsi qu’une très bonne complicité entre militaires et civils.
Les forces de l’ordre et les institutions provinciales sont les deux mains qui vont nous aider à recouvrir la paix et la sécurité dans cette province; elles doivent travailler ensemble chacun dans son autonomie de gestion mais liées par la collaboration des populations civiles locales. » Conclut-il.

Rédaction