Plus de 20 militants du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA), ont été interpellés par la police nationale Congolaise ce samedi 15 octobre, en ville de Butembo au Nord-Kivu.
C’était au cours de leur manifestation en marge de l’anniversaire des massacres de Beni ce 15 octobre.
Ces militants, scandaient des chants hostiles aux autorités suite à l’insécurité dans la partie Est du pays et à l’Etat de siège, avaient deux (2) croix au devant trois (3) croix sur les qu’elles il est écrit bye bye Etat de siège etc. finissons avec l’Etat de siège trop c’est trop… RIP Rwanda is kiling, huit (8) ans de massacre…, et un cercueil vide.
À côté de ces croix et cercueil, ils avaient également, des calicots sur les quels l’on pouvait lire « stop aux massacres, attention le congo n’est pas une boucherie… stop à la guerre, les camions sont incendiés comme des bois de chauffe… bye bye Etat de siège… stop kiling Beni et Ituri ».
Face à la police nationale congolaise (PNC) au niveau de Matanda, les militants ont voulu expliquer l’objectif de leur marche, les discussions ont perduré.
Par cette action de la rue, la LUCHA voulait exiger exiger la fin des tueries à Beni et Ituri, la fin de l’état de siège ainsi que déplorer l’occupation de Bunagana par les M23 depuis plusieurs mois maintenant.
La manifestation a été réprimée par la police avant que les militants n’atteignent leurs lieux de destination.
« D’autres militants ont été aussi arrêtés alors qu’ils voulaient faire le suivi d’une vingtaine de leurs interpellés », indique une source sur place.
Suite aux mésententes sans recourir aux bombes à gaz lacrymogène non plus aux coups de sommation ces derniers ont été embarqués dans une jeeps de la police jusqu’à l’agence nationale de renseignement (ANR), ville de Butembo.
Pour le moment, notre source parle de 25 militants arrêtés et gardés à l’ANR Butembo pour avoir organisé une manifestation sur la voie publique sans l’aval de l’autorité urbaine.
Josué Mutanava