« Depuis une semaine, les signaux étaient au rouge au tour de la prison Kakwangura de Butembo, les adf et leurs alliés mai-mai se préparaient paisiblement dans le quartier environnants de la prison avant le jour prévu pour l’assaut » témoigne l’un des heureux détenus en fuite qui se trouverait présentement dans sa famille à Lubero.
Selon la même source dont le permanent de la plumeducongo.net à Lubero a réussi à interroger, « les adf avaient 5 de ses principaux collaborateurs dans cette prison mais, qui étaient arrêtés pour autres faits par l’auditorat », a lui d’ajouter que, « ces présumés collaborateurs auraient été vite évacués par la première ceinture des assaillants juste après l’attaque, et lui s’est échappé vers 03 heures lorsqu’il y avait une petite poursuite des FARDC ».
En propos du nombre des détenus libérés, la même source parle « qu’ils étaient 879 avant l’attaque dont quelques femmes et invalides, les assaillants ont incendié la prison de femmes avant de s’enfuir avec plusieurs d’entre-elles », ajoute-t-elle, elle souligne que les rebelles parlaient Kiganda, Kiswahili et Kinande.
Il sied de rappeler que la province du Nord-Kivu est sous état de siège depuis bientôt 2 ans, les autorités dans toutes les villes et territoires sont des militaires et policiers, mais malgré cela, la situation sécuritaire demeure très préoccupante, des attaques rebelles partout, et la criminalité urbaine dans presque tous les coins de la province, et plusieurs coins restent sous contrôle des forces négatives dont la cité frontalière de « Bunagana » dans le territoire de Rutshuru qui reste entre les mains du M23 depuis 2 mois maintenant, plusieurs villages en territoire de Lubero demeurent aussi sous l’influence des miliciens mai-mai qui ne cessent d’imposer leur loi.
Fidèle Mambo