Rencontre entre le directeur général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) et les membres du caucus des députés nationaux du grand nord de la province du Nord-Kivu dans l’Est de la République Démocratique du Congo, le mardi 07 octobre 2025 à Kinshasa, au sujet de la situation actuelle du Parc National des Virunga.
Au cœur de leurs échanges, la dénonciation de l’occupation illégale de certaines zones du parc par des groupes armés, la nécessité de réaffirmer et de renforcer le principe de non-belligérance des agents de l’ICCN (éco-gardes), ainsi que la prise en compte des tensions persistantes entre ces derniers, les Forces armées de la RDC (FARDC) et les communautés locales qui est la population riveraine du parc.

Les discussions ont également porté sur la relance du processus de délimitation du parc, souvent source de conflits avec les populations riveraines.
« À l’issue de la rencontre, les deux parties ont réaffirmé leur engagement commun en faveur de la protection de la biodiversité, dans le respect des droits des communautés locales vivant en périphérie du parc » Nous renseignent des sources de l’ICCN.
Rappelons que le mois de septembre dernier et le début du mois d’octobre en cours, ont été caractérisés par une séries de tensions entre les éco-gardes de l’ICCN et la population riveraine du Parc National de Virunga (Pnvi) vers la partie communément appelé Mayangose situé à Nyaleke départ et d’autre de la route Beni-Kasindi au Nord-Kivu. Les agents de l’ICCN tout en estimant que la population a déjà envahi le parc, avaient détruit complètement tous les camps des agriculteurs dans cette partie, surtout ceux qui contenaient des cultures pérennes dont le cacao, les bananiers et autres.
Une situation qui avaient créé des soulèvements et indignations dans la communauté locale qui n’avait pas tardé à qualifier cet acte de méchanceté. N’eût été l’implication des autorités provinciales, la tensions allait dégénérer entre les deux parties en conflit depuis des années.
Rédaction