Depuis bientôt un mois, c’est la parti Ouest de la ville de Beni principalement la commune de Mulekera qui est devenue la cible des combattants de l’ADF (Forces démocratiques alliées). Ces présumes Adf qui se baladent dans le quartier Sayo, egorgent les populations civiles qu’ils croisent sur leur chemin, dans les champs et dans les domiciles. Révolté et choqué par cette situation sécuritaire précaire malgré les efforts déployés sur place, après un travail intense des députés nationaux du Nord-Kivu dont Arsène Mwaka avec le commandement général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), le député national Arsène Mwaka Bwenge Bwambale pense qu’il n’est pas normal que les gens continuent à mourir sans aucun secours dans un petit rayon d’une partie de la commune Mulekera où l’ennemi est localisé et opère sans inquiétude.
Cet élu de la ville de Beni pense qu’il temps que la population de Beni, toutes les composantes de la société civile réunies, toutes les organisations politiques confondues, se mettent ensemble afin de créer un système d’information et de renseignements efficaces qui pourrait rester en collaboration parfaite et permanente avec les autorités sécuritaires de la ville pour les alerter avec des preuves sur la situation sécuritaire, dont celle des mouvements des ADF;
« Je présente tout d’abord mes sincères condoléances et toute ma compassion à la population de la ville et territoire de Beni pour une suite successive d’événements malheureux mais pourtant évitables, donc je déplore cette situation, c’est très regrettable de constater que les gens meurent dans un rayon qui va de Toda à Mangodomu, Mbutaba, Makusa, Mutube, Sayo et Kasanga Tuha aujourd’hui, un petit rayon avec un ennemi que la population croise tous les jours, c’est vraiment déplorable et nous estimons que ce qui est entrain de se passer à Beni est inadmissible », a lancé l’honorable Arsène Mwaka dans une interview accordée aux chaînes de radios de Beni dont nous avons aussi exploitée pour vous.
Arsène Mwaka Bwenge précise que, des plaidoyers en rapport avec des questions sécuritaires qui concernent sa base électorale de Beni, se mènent dans un silence absolu car la population qui lui avait donné mandat attend de lui les actions et non pas les bruits dans les médias et/ou les réseaux sociaux. Selon ce député national, lui, son collègue élu de Beni (Hon. Elvis Kiyaya) et tous le caucus des élus du Nord-Kivu ont eu des échanges fructueux avec les milieux militaires dont l’état-major général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (EMG_FARDC) d’où sont sorties des excellents résultats.
« Nous avons choisi de ne pas être ces députés qui travaillent des dossiers sécuritaires sur les réseaux sociaux (whatsapp, facebook etc.), mais nous avons pensé que, nous avons été élus pour travailler à l’hémicycle à Kinshasa, dans les offices de grands décideurs et utiliser tous les moyens qui peuvent les atteindre, c’est ce choix que nous avons fait, pour ne pas avoir des collisions avec les autorités locales, mais au contraire collaborer avec elles, donc ce qui se passe chez nous à Beni est très révoltant et on est révolté, c’est inacceptable, puisque nous avions suffusament travaillé avec l’état-major général des FARDC et nous avons travaillé en silence et un dispositif militaire a été déployé à Sayo, mais il est inadmissible que les gens meurent alors que l’état-major a fait sa part. Nous pensons avoir identifié des failles au niveau du système d’information et de renseignements, entre la population et les gouvernants » a-t-il poursuivi, en tout déplorant tout de même « un système d’information qu’il pense être faible qui est tel que l’ennemi peut se promener en tuant la population tantôt à 10 heures, tantôt de 14 heures à 19 heures à Toda, à Makene, à Masongo, à Burutsu, à Mangodomu, à Kasanga-Tuha comme il veut, jusqu’à ce qu’il se fatigue. À cette minute même où je vous parle l’ennemi serait sûrement au repos, en se préparant encore aller tuer ailleurs. On ne peut pas accepter ça, là où il y a une armée capable, là où il y a une monusco qui ne veut pas partir quand on le lui demande et pourtant, elle a des hélicoptères, des drones… à face d’un ennemi en groupe pas important, pas armé de manière extraordinaire selon certaines informations que nous recueillons de la part de la population! » s’exclame l’honorable Arsène Mwaka.
À lui de poursuivre qu’un mariage soudé doit être fait entre la population, ses portes-paroles dont les députés qu’elle avait choisi et ceux qui ont le pouvoir d’agir sur le front, dont les autorités militaires;
« Je pense qu’il est temps que nous puissions collaborer, nous les députés qui sommes porte-parole de la population et ceux qui ont le pouvoir d’action sur le front, il est vraiment temps que nous puissions collaborer, c’est pourquoi la première de chose que nous nous proposons que ce l’on puisse avoir un système d’information et de renseignements civils pour apporter des informations à nos autorités, et que ce dernier laisse des preuves, puisque la peine de mort a été restauré dans ce pays, pour que nous vos élus nous puissions nous battre pour que certains soient condamnés pour avoir laissé la population mourir alors qu’il était alerté bien avant » a-t-il souligné, ce système d’information devrait servir de preuves sur la négligence de certaines autorités face aux alertes de la population, lorsque ces dernières seront traduits en justice pour avoir abandonné la population sous le joug des terroristes ADF-MTM.
L’honorable Arsène Mwaka qui tape le poing sur la table, place le Maire policier de Beni et son comité de sécurité devant leurs responsabilités face à la problématique d’un système d’information faible. A en croire ce député national, « c’est le Maire de ville qui doit réfléchir sur un système d’information entre la police, l’armée, le renseignements civils c’est-à-dire l’ANR et l’armée, qu’il ait un système d’information pour qu’on se dise voilà l’ennemi est entrain de préparer nos poules, nos chèvres volées, à tel endroit, qu’on puisse préparer la population aux vrais renseignements qui peuvent permettre des vraies actions militaires, cela pourra sauver des vies » a ajouté le Professeur Arsène Mwaka député national élu de Beni-ville. Ce député du peuple reste convaincu que, avec ce système d’information et de renseignements efficaces les vies humaines pourront être sauvées;
« Puis que je suis d’avis que les morts que nous venons de connaître hier la journée (Vendredi 12 avril 2024) sont des morts de trop, et pourtant on aurait pu les éviter » a-t-il conclu.
Rédaction