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Révolté par la situation sécuritaire en ville et territoire de Beni caractérisée par la série des massacres des civils interminables, malgré les efforts militaires, déployés dans plusieurs entités et agglomérations de cette partie de la province du Nord-Kivu, le député national Arsène Mwaka Bwenge Bwambale pense qu’il n’est pas normal de continuer à réagir de la même manière depuis plus de 30 ans, pour lui il est important qu’il ait une nouvelle réflexion afin de changer la donne.

« Il est vraiment important qu’il ait une nouvelle réflexion, puisque depuis plus de 30 ans, on ne cesse de réagir de la même manière, c’est-à-dire on demande à l’armée de redynamiser les opérations, on demande à l’armée de faire ceci ou cela, mais on oublie un seul acteur, un acteur est oublié qui peut, être mis à profit, il s’agit de la population » a lancé le Professeur Arsène Mwaka député national élu de la ville de Beni dans un interview à la télé 50 de Kinshasa.

Selon cet élu du peuple, des jeunes braves, des bons citoyens épris du bon sens et bien réputés dans leurs coins respectifs doivent être recrutés, formés et dotés des armes afin de devenir les boucliers de leurs milieux respectifs. À lui de poursuivre que, lors d’une incursion quelconque, ces jeunes pourraient chaque fois jouer le premier rôle de la première défense avant que les Forces Armées s’y déploient.

Honorable Arsène Mwaka: « Dans cette guerre, un acteur a été oublié qui peut être mis à profit, il s’agit de la population. Je ne parle pas des wazalendos, je parle des bons citoyens, c’est-à-dire des personnes comme moi et vous, des gens qui sont capables d’avoir un casier judiciaire vide et vierge, qui n’ont pas le sang sur leurs mains, qui n’ont pas pris les armes par le passé mais qui veulent travailler, alors je pense qu’il est possible de les mettre à profit et c’est même sur ce grand chantier que je voudrais travailler durant mon mandat » a-t-il souligné.

A en croire l’honorable Arsène Mwaka, les autorités de notre pays doivent se ressourcer à d’autres pays qui ont déjà essayé ce système comme l’Ouganda, le Cameroun, le Nigeria, la Colombie etc, afin de puiser l’expérience qu’ils ont, pour que la population soit mise à profit dans la traque des terroristes Adf qui ne cessent d’endeuiller notre région de Beni.

Le Professeur Arsène Mwaka promet développer et vulgariser ce sujet avec plusieurs idées, pour que le gouvernement en profite. Il poursuit que, si ce système est mis au pied et que la population arrive à avoir des armes pour se défendre, beaucoup des bandits même ceux-là qui se font passer pour les adf, vont changer directement de métier, a-t-il conclu.

Rédaction