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En effet, c’est depuis le début du processus électoral en cours que les acteurspolitiques du Nord-Kivu inondent les réseaux sociaux et autres medias avec desannonces exprimant leurs ambitions de briguer la tête de la province. Ces acteurspolitiques majoritairement candidats aux élections législatives d’où certains ont étéélus soit à députation nationale, soit à la députation provinciale disent avoir lesoutien de leurs familles politiques respectives avant de dévoiler leurs visions pour laprovince et la population.

Parmi ces ambitieux, deux (2) élus du parti politique Action des Volontaires pour la Relève Patriotique (AVRP), trois (3) élus et un non élu du Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo (BUREC), un (1) élu et un (1) non élu de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), un (1) élu du et plusieurs indépendants. Ces prétendants futurs locateurs du Musée de Himbi, viennent des diverses communautés ethniques de la province du Nord-Kivu et tous ne tiennent même plus compte du poids politique de leurs partis politiques respectifs dans la prochaine assemblée provinciale. Et, comme l’ambition marche avec le rêve et le miracle, tous croient à un miracle divin, outre les moyens qu’ils comptent déployer pour cette bataille électorale à la tête de la province.

Par ailleurs, l’état de siège en vigueur depuis bientôt « 3 ans » demeure aussi un blocage majeur pour non seulement ces ambitieux, mais également pour les nouveaux élus provinciaux qui doivent attendre longtemps pour voir leur mandat être validé par l’organe délibérant qui est l’assemblée provinciale, sinon ce sera, aussitôt élus, aussitôt entrés en congé pour les députés provinciaux, d’où pour la première fois dans l’histoire, un Gouverneur militaire fera la remise et reprise avec un Gouverneur élu car selon le Président de la République, l’état de siège sera levé le jour où son objectif sera atteint, son objectif étant la paix, alors que le Nord-Kivu traine à avoir cette paix-là, c’est-à-dire ce dispositif constitutionnel reste en vigueur malgré le renouvellement des animateurs de l’assemblée provinciale.

Face à ces ambitions, le Nord-Kivu demeure une province sans maître, les ambitieux se tirent les chemises et la couverture chacun dans son coin, plusieurs qui ont déjà dévoilé officiellement leurs intentions de diriger cette province font actuellement le tour des grands salons à Kinshasa afin de voir comment convaincre les grands esprits du régime politique actuel au pouvoir, d’autres seraient entrain de faire des navettes à la présidence même pour essayer de faire des yeux doux à Félix-Antoine Tshisekedi et son entourage. Qui sera le futur Gouverneur de la province du Nord-Kivu après l’état de siège ? En tout cas cette question demeure encore dans la boîte de secret de Dieu.

Rédaction