Les jeunes réunis au sein de la structure “Extinction rébellion” se sont adressés à la population voisine du marché de Kituku , ce jeudi 1er Juin 2023. Le message essentiel tout au long de cette séance était de sensibiliser les jeunes de prendre des sages décisions climatique, car la vie environnementale de la planète d’aujourd’hui et de demain en dépend.
Cette activité a été organisée en préparatif de la Journée Mondiale de l’environnement célébrée le 5 juin de chaque année.
À en croire Châtaigne Djuma , activiste environnementaliste congolaise, cette action rentrait dans le cadre climatique et surtout, d’éviter les maladies qui pourraient surgir, de suite de cette insalubrité.
Justin Mutabesha souligne que les vendeurs de ce marché payent au moins les taxes journalièremement pour l’évacuation de ces immondices, néanmoins, l’argent percu est clairement utilisé pour autre chose.
Ces jeunes membres de la société civile environnementale, disent agir ainsi, pour inciter la jeunesse non seulement à s’approprier la question de lutte contre le réchauffement climatique, mais aussi et surtout à interpeler les dirigeants Congolais à impliquer les jeunes dans l’exécution des projets visant à faire face au réchauffement climatique; encore que la RDC est un pays-solution aux problèmes climatiques qui secouent le monde.
Au delà de cette exhortation à l’égard des jeunes universitaires, ces animateurs de la structure Extinction rébellion , disent avoir adressé une lettre au ministère de l’environnement, l’appelant à bien canaliser les fonds crédit-carbone vers les problèmes réels des citoyens ordinaires. Se référant au parc national des Virunga, aujourd’hui menacé non seulement par les entreprises d’exploitation du pétrole, mais aussi par la pression des autochtones à la recherche du bois de chauffe, de construction et de la braise, ces jeunes ont démontré aux universitaires, les grands dangers auxquels sont exposés les communautés riveraines.
“Virunga, est un patrimoine environnemental qui, une fois bien géré, générerait plus de revenus par le tourisme que par son exploitation pétrolière“, soutient Pascal Mirindi, l’un des orateurs du jour ; qui déplore l’ampleur des dangers qui découleraient de l’exploitation pétrolière de cette aire.
Une fois son pétrole exploité, le parc national des Virunga perdrait plus de 85 % de sa superficie. Les eaux du lac Édouard en revanche, partie intégrante de ce parc et constituant le grand réservoir d’eaux douces en Afrique centrale; perdront leurs espèces aquatiques. “Extinction rébellion” trouve en cela une totale contradiction, en ces jours où tous les États du monde s’engagent à faire courageusement face au réchauffement climatique, devenu aujourd’hui plus qu’une urgence mondiale.
Le mouvement « Extinction rebellion de l’Université de Goma » promet de poursuivre ces genres d’action que cela soit sur terrain que dans des bureaux, dans le souci de contribuer efficacement à l’éducation climatique, facteur de lutte contre le changement climatique qui menace l’humanité.
Josué Mutanava à Goma