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Plusieurs personnes, essentiellement des exploitants artisanaux miniers qui creusent les minerais dans le périmètre d’exploitation 4731 à Rubaya en territoire de Masisi, ont trouvé la mort l’après-midi de ce lundi 8 mai 2023 à la suite d’un glissement de terrain.

C’est précisément dans la mine de Songambele, 3 km de Rubaya centre. Les sources administratives affirment que les efforts sont déployés pour retrouver les victimes dont le nombre exact n’est pas encore connu. La société civile locale parle des morts sans donner le nombre.

Une information confirmée ce soir par la Société civile locale de Masisi.
« L’information est confirmée. Mais la fouille des corps continue sur place. Les premières statistiques parlent d’un nombre important de morts et de disparus. Le bilan serait très lourd. Le nombre de morts sera connu dans les heures qui suivent après la fouille. Le glissement de terrain est intervenu au moment où les exploitants artisanaux étaient en pleine activité minière », indiquent les sources de la Société civile de Rubaya.

Des opérations de recherche sont actuellement en cours, tandis que les familles et les proches des creuseurs artisanaux attendent avec angoisse des nouvelles de leurs êtres chers.
Jusqu’à présent, aucune communication officielle n’a été faite par les autorités locales concernant l’éboulement et le nombre exact de victimes. Cet incident soulève à nouveau la question de la sécurité dans les mines de la RDC, où les accidents mortels sont fréquents. Les creuseurs artisanaux, souvent non déclarés et non encadrés, travaillent dans des conditions extrêmement dangereuses et précaires.
La communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme appellent régulièrement à une meilleure régulation de l’industrie minière en RDC et à la mise en place de mesures de sécurité adéquates pour protéger les travailleurs et prévenir de tels accidents.
Nous reviendrons avec plus de détails sur cette situation dans les heures qui suivent, notamment en ce qui concerne les déclarations des autorités et les avancées des opérations de recherche.
Josué Mutanava à Goma