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Ituri continue à enregistrer des morts suite à la dégradation de la situation sécuritaire, fruit de la persistance de l’activisme des groupes armés, dont les ADF, Mai-mai et les CODECO. Les parties touchées par ces violences armées sont notamment les territoires de Aru, Djugu, Irumu, Mahagi et Mambasa.

Face à cette situation sécuritaire chaotique, le notable Jonas Kasimba, reste profondément préoccuper et invite le Gouverneur militaire à s’occuper de l’essentiel pour la protection des civils et leurs biens, ainsi que la libre circulation des personnes sur les routes et tronçons routiers qui relient non seulement l’ituri à d’autres provinces, mais également la ville de Bunia à d’autres coins de l’Ituri.

« Sans entrer dans la polémique on ne peut pas se taire face à la dégradation de la situation sécuritaire en Ituri. C’est l’occasion d’inviter le gouvernement militaire à s’occuper de l’essentiel, la protection des civils et la libre circulation des personnes et biens », a écrit sur son compte twitter le notable Jonas Kasimba.

Ce digne fils de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), s’est exprimé ainsi, afin d’essayer d’interpeller l’autorité provinciale de la province de l’Ituri pendant cette période de l’état de siège, qui s’est illustrée en mobilisateur de recettes, défiant la mission lui assignée par le Chef de l’Etat Congolais, Félix Tshisekedi, qui est celle de la restauration de la paix.

Sans polémique, le notable Jonas Kasimba, qui peine à supporter à voir les souffrances que traversent les populations de l’Ituri dont les usagers des routes Beni-Bunia, Bunia-Mahagi, Bunia-Mambasa, appelle le Gouverneur militaire, Johnny Luboya Kashama à s’occuper d’abord de l’essentiel qui est et reste l’imposition de la paix, la protection des civils et la circulation des civils et leurs biens, que de se plonger dans des discours d’autosatisfaction.

En effet, rien ne va en Iruri, au regard de l’amplification des poches résiduelles des insurrections qui alimentent le déséquilibre du bien-être de la population civile, dans plusieurs agglomérations revendiquées par des milices armées, et la compétition entre les multiples groupes terroristes pour le contrôle des ressources naturelles de la région.

Les conditions de vie de milliers d’habitants en Ituri se détériorent relativement à l’intensification des violences, les attaques des milices dans les zones d’habitation ont fait des centaines de morts et des femmes ont été violées, certains tués ou recrutés par des groupes armés par force, une situation insupportable selon la société civile.

C’est pourquoi, Jonas Kasimba animé par une conscience patriotique estime que, la crise qui secoue la République Démocratique du Congo dans sa partie Est, dont en Ituri et au Nord-Kivu, ne se résoudra pas par des « querelles stériles », ni par des entraînements d’accusations mutuelles et « en déconnexion totale de la réalité du terrain », d’où les animateurs de l’état de siège doivent agir en conséquence en guise, d’accélérer le processus de la paix durable gage du développement intégral.

Rédaction