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La journée de mardi 11 octobre deuxième jour du recouvrement des documents de bord pour les engins automoteurs en vue de maximiser les recettes, un policier a tiré à bout pourtant sur un conducteur d’une voiture à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

D’après nos sources, la faute du conducteur est de ne pas accepter de se faire contrôler par les policiers déployés pour contrôler les taxes et impôts.

Au moment où le conducteur tentait de s’enfuir, le policier a ouvert le feu sur le conducteur qui a été atteint d’une balle et dépêché dans une structure sanitaire où il a rendu l’âme quelques minutes après.

Le véhicule a été complètement endommagé, s’inquiète Ghislain Muhiwa, un activiste des droits de l’homme à Goma, Il exige la suspension de ce bouclage et la fin de l’état de siège suite à ces violations des droits de l’homme et son inefficacité à restaurer la sécurité au Nord-Kivu.Suite à cet incident, les conducteurs des engins automoteurs de Goma font la chasse aux policiers de circulation routière ; nombreux d’entre eux sont disparus de leurs lieux des bouclages, rapportent nos sources qui a été sur terrain.

Dans un communiqué qui date du 06 octobre dernier, le gouverneur militaire, le lieutenant-général Constant Ndima, a ordonné à ses services de procéder aux bouclages à dater de lundi 10 octobre pour exiger aux conducteurs de payer les taxes et impôts « relatifs à la sécurité routière ».

Il s’agit notamment de la vignette, le certificat de contrôle technique, le permis de conduire et l’autorisation annuelle de transport interurbain.

Des dizaines de barrières sont installées sur les artères principales et routes secondaires de la ville et sur les réseaux sociaux, des images montrant des accrochages entre les forces de l’ordre et conducteurs ne cessent de défrayer la chronique.

Faudrait-il tuer quelqu’un à cause d’une taxe et/ou impôt ? Cette question taraude plusieurs personnes touchées par ce énième incident pendant cette période de l’état de siège. Avec le meurtre de ce jeune homme « Amisi » c’est son nom, c’est un espoir de plus qui s’envole.

Rédaction