Ils sont dans le collimateur des services de l’ordre, plusieurs militants membres des groupes de pression et mouvements citoyens parmi les organisateurs des deux journées ville morte en ville de Goma la fois dernière, soit le lundi et mardi 27 septembre dernier.Dans un message d’alerte publié sur les réseaux sociaux depuis sa cachettes, maître Jimmy Nziali l’une des cibles de ces services, pointe le doigt accusateur l’un des principaux animateurs de l’état de siège en province du Nord-Kivu, selon ce membre de la génération positive, un groupe de pression actif en ville Goma, ce dernier aurait envoyé des policiers à sa résidence et à celle de monsieur Bwanapuwa un membre très influant d’un groupe de pression opérant dans le quartier Majengo à Goma.Ces policiers auraient même étaient filmé lors de leur incursion dans les parcelles de ces militants la soirée de mardi 27 septembre, une situation qui pousse ces deux jeunes hommes courageux à vivre dans la clandestinité.
Pourquoi sont-ils recherchés?
Tout porte à croire que, d’abord pour monsieur Bwanapuwa, parce qu’il avait tenu des propos discourtois à l’endroit du Gouverneur militaire, dans une petite vidéo sur les réseaux sociaux, le courageux Bwanapuwa qualifie le Gouverneur militaire, de surcroît un Général trois étoiles « d’un bébé », d’un « foutu » du fait qu’il a pas réussi à ramener la paix, ni imposer l’autorité de l’Etat et que, non seulement la cité frontalière de Bunagana est passée sous contrôle terroristes du M23 sous ses yeux, mais aussi les adf ont multipliés des tueries à Beni, jusqu’à attaquer la ville de Butembo dont la prison Kakwangura, face à toute cette réalité monsieur Bwanapuwa ivre de colère, a demandé au lieutenant-général Ndima Kongba Constant à démissionner.
« Aujourd’hui, pendant que nous sommes en état de siège, avec un Gouverneur militaire, un lieutenant-général, s’il vous plaît, qui se confond à un bébé, moi je dois vous rassurer, ce Gouverneur là c’est un foutu, il faut le dire vrai, j’ai parlé avec lui maintes fois, j’ai compris que c’est un foutu » avait-il dit dans une courte vidéo qui avait fait la une sur la toile le premier jour des journées ville morte décrétées par les forces vives à Goma.
Poursuivant Bwanapuwa avait ajouté, je cite, « Nous voulons voir la sécurité sur l’étendu de la province du Nord-Kivu, donc le Gouverneur militaire doit s’assumer, il ne doit que présenter sa démission pure et simple » fin de citation.
Tandis que pour le cas maître Jimmy Nziali dit avocat du peuple, il serait dans les viseurs de ces éléments de l’ordre de suite de ses multiples sorties médiatiques, dans les quelles il émet des critiques contre l’inefficacité de l’état de siège dans le Nord-Kivu et l’Ituri, ainsi que l’échec de la Monusco d’où il ne cesse d’exiger son départ sans condition.
« Ce ne sont pas les Mouvements Citoyens qui lui avaient demandé d’échouer lamentablement à sa mission au Nord-Kivu car le fait de lui dédouaner des opérations militaires, la tombée de la citée de Bunagana, l’accroissement des massacres de Beni,le phonème 40 voleurs, les tueries et cambriolages en plein jour et afin la venue de la force des pays de la region EAC sont des preuves tangibles qu’il a déjà échoué sa mission » a dit, maître Jimmy Nziali depuis sa cachette, des propos qui touchent directement le Gouverneur militaire.
Selon nos sources dignes de foi, Jimmy Nziali serait considéré comme une bête noire par certains animateurs de l’état de siège, qui chercheraient à le réduire en silence par des stratégies de terreur.
Pour le moment, Nziali, Bwanapuwa et d’autres militants membres des groupes de pression et mouvements citoyens vivent en clandestinité, afin d’échapper au contrôle des policiers mis à contribution pour leur quête.
D’autres militants de Viranda Mutsanga seraient par ailleurs aux arrêts, nous renseigne notre source.
Rédaction