La société civile du territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) s’inquiète et alerte les autorités sur la dégradation de l’environnement sécuritaire des déplacés.
Dans un entretien accordé lundi 12 septembre un des animateurs de cette structure citoyenne, Jean-Claude Baambaze, déplore la précarité de la situation humanitaire dans la laquelle vivent plusieurs centaines de familles de déplacés à Rutshuru-Centre ainsi que dans les sites périphériques du chef-lieu du territoire.
En plus des conditions difficiles, caractérisées par la promiscuité, le manque criant de nourriture et de médicaments, ces familles sans abris sont actuellement exposés aux intempéries en cette période pluvieuse.
Jean-Claude Baambaze affirme que, par manque de nourriture, ces personnes se livrent au « vol des récoltes » dans les champs des autochtones.
Leur vulnérabilité est surtout accentuée par le manque de soins médicaux, précise ce responsable.
Contacté par la rédaction de la plumeducongo.net, le chef de division provinciale de l’action humanitaire, Kasika Kibati, reconnaît l’acuité de la situation, Il affirme que les plaidoyers sont en train d’être faits au niveau du gouvernement central et des partenaires pour pallier cette situation.
Le nombre de déplacés internes dans la province s’élève actuellement à plus d’un million de personnes, a-t-il poursuivi.
Rédaction