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Décrété depuis cela 1 an et quelques mois, la mesure exceptionnelle tarde d’être véritablement exceptionnelle, selon plusieurs indicateurs.

Alors que la population de deux provinces sous état de siège donnait crédit à cette mesure du Président de la République pour le retour de la Paix, une année après sans aucun résultat, cette population plogne dans un désespoir totalement et demande que cette mesure de l’état de siège qu’elle considère comme une distraction, soit vite levée pour mettre en place d’autres stratégies.

Entre-temps les leaders d’opinion et autres personnalités dans les communautés du Nord-Kivu et Ituri ne cessent dresser un tableau sombre de la siège sécuritaire pendant cette période de l’état de siège, c’est le cas avec l’honorable Alain Siwaka député provincial élu du territoire de Beni.

Dans un bref message sur son compte WhatsApp, cet élu du peuple en sursis peint un tableau sombre sur la situation sécuritaire pendant l’état de siège juste dans sa base électorale.

« INSECURITE GENERALISEE A BENI,MAMBASA ET IRUMU: Nous sommes passé de 98 villages vidés de leur population à 422 villages pendant l’etat de siege. Ces trois territoires se vident de leur population aux yeux de tout le monde. Les surnommés adf se baladent et attaquent partout. Du 25/08/2022 au 06 septembre 2022 Nous avons enregistré 61 personnes massacrées par les surnommés adf, un veritable genocide sans echo à Kinshasa. Le groupement BAMBUBA KISIKI, le secteur de RWENZORI, la chefferie de BASHU, la chefferie de BABILA BABOMBI,la chefferie de WALESE VUKUTU enregistrent des morts chaque jour. Chères autorités de Kinshasa, la verité est que les trois territoires se vident de leur population. Nous Rappelons que la situation est plus grave et qu’il faut des operations militaires de grande envergure urgentes » a-t-il dit.

Alain Siwako regrette du fait que, la province a tellement reculé à cette mesure improductive de l’état de siège, « 1 an sans rien faire alors que la population avait besoin des projets de développement, c’est beaucoup » renchéri-t-il.

Rappelons que, ladite mesure est prorogée chaque 15 jours par le gouvernement, selon la loi d’habilitation votée par les députés nationaux avant la clôture de la dernière session parlementaire.

Rédaction