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Le cri de détresse des opérateurs économiques de l’Est du pays a été présenté par le notable Jonas au Ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji Sangara, ce lundi 29 août 2022, au cours d’une audience à son office de travail à Kinshasa.

Les deux personnalités ont passé au peigne fin la situation économique du pays, dont celle de la partie Est de la RDC, caractérisée par des actes atroces que subissent les opérateurs économiques qui endurent l’insécurité causée par plusieurs groupes armés et mouvement terroristes dont les ADF et le M23.

Sur son compte tweeter, l’homme d’affaires et notable Jonas Kasimba, a indiqué avoir analysé ensemble avec le ministre d’Etat en charge du budget Aimé Boji les possibilités pour que les gouvernements accorde les facilités fiscales aux opérateurs économiques oeuvrant dans les zones frappées par la guerre en l’Est de la RDC.

« J’ai été reçu en audience par le Ministre d’État en charge du Budget, Boji sangara. Avec lui nous avons tablé sur des questions économiques et examiné les possibilités par le gouvernement à accorder des facilités fiscales aux zones frappées par les guerres à l’est de la RDC » a écrit Jonas Kasimba sur son compte twitter ce lundi dans la soirée.

Il sied de préciser que, parmi les victimes premières de l’insécurité à l’Est de la RDC, les opérateurs économiques qui payent le lourd tribut, leurs véhicules et marchandises sont soit incendiés ou soit pillés par les rebelles et terroristes, dont les ADF à Beni, les Mai-mai à Lubero et le M23 à Rutshuru.

Soulignons que, l’homme d’affaires Jonas Kasimba qui décidément joue un rôle plus que celui d’un député national en faveur de la population, a rencontré ce jour ce membre du gouvernement des warriors, Aimé Boji Sangara et le ministre d’Etat ministre du Budget, quelques jours seulement après son échange avec le président de la chambre haute du parlement, l’honorable Bahati Lukwebo toujours sur des questions sécuritaires dont la sécurité des opérateurs économiques et leurs biens, mais aussi sur des questions politiques dont l’organisation des élections et le retrait de la Monusco.

Rédaction