Le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula a demandé mercredi à la Monusco de tout faire pour que Mathias Gillmann quitte le territoire congolais dans « le plus bref délai », invitant la mission à accorder « le bénéfice de l’urgence » à cette demande.
Dans un communiqué consulté ce jeudi 04 août par la rédaction de La Plume du Congo, la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a réagi après l’annonce de l’expulsion de son porte-parole par le gouvernement congolais.
Tout en prenant acte, elle regrette du fait que le gouvernement congolais ait décidé d’expulser Mathias Gillman, porte-parole de la MONUSCO.
« La MONUSCO prend acte et regrette profondément la décision du gouvernement de la République Démocratique du Congo de demander à un membre de son personnel de quitter le pays », lit-on.
En outre, la MONUSCO réitère son engagement à travailler aux côtés de la population et des autorités congolaises pour mettre en oeuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de Sécurité.
Pour rappel, le gouvernement congolais avait officiellement demandé l’expulsion du porte-parole de la MONUSCO car il est accusé d’avoir fait des déclarations indélicates et inopportunes par rapport aux tensions entre la population civile et cette mission Onusienne.
Josué Mutanava